Repair Café au Recyclab / samedi 14 décembre

Samedi 14 décembre, nous organisions un Repair Café à Colombes au Recyclab, avec la participation de Colombes à Vélo et plusieurs habitants du quartier.

Concept importé de Hollande, le Repair Café est un évènement gratuit et ouvert à tous qui invite les gens à venir réparer ensemble. Le Repair Café marque ainsi un véritable engagement pour une société durable, en favorisant la réparation d’objets, en transmettant des savoir-faire en matière de réparation et en contribuant à la solidarité au sein des quartiers.

A Colombes, plusieurs « réparateurs bénévoles » étaient présents pour aider les habitants à réparer leurs objets (meubles, appareils électroniques, vêtements, vélos, vaisselles, etc). Des outils étaient également à disposition du public. Au total, ce sont près d’une soixantaine de personnes qui  se sont retrouvées pour ce premier Repair Café colombien, soit pour réparer leurs objets ou simplement curieux d’en savoir plus.

Face à l’enthousiasme générée par cette première édition, l’équipe souhaiterait organiser un second Repair Café en février. Pour rendre possible cet évènement, nous faisons d’ores et déjà appel aux futurs réparateurs bénévoles qui voudront bien donner un coup de main pour les réparations!

Ci-dessous: un article du Parisien (édition Colombes) sur le Repair Café, paru le 16/12/13.

Et l’affiche de l’évènement en bonus:

Plus d’informations sur les Repair Café ici: http://www.repaircafe.fr/

Atelier « découverte de la phytothérapie »

L’ortie contre l’anémie ? L’échinacée pour renforcer l’immunité ?

Les plantes nous entourent, et de tout temps, elles ont été utilisées pour prévenir les maladies, soigner, accompagner l’humain dans son quotidien. Mais dans nos pays, nous nous sommes éloignés d’elles, pour nous rapprocher des comprimés… Nous marchons à côté de plantes sauvages comestibles sans le savoir et nous avons perdu l’habitude de manger de saison ou de faire infuser la bonne plante au bon moment.

Comme nous l’a précisé Sandrine Peyrat pendant cet atelier, la phytothérapie est une médecine naturelle ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas une médecine puissante. A trop haute dose, une plante qui soigne peut devenir poison… Pendant cet atelier, nous avons abordé les bases de la phytothérapie, les différentes façons d’utiliser les plantes (infusion, décoction, plat cuisiné…), les associations bénéfiques de plantes pour lutter contre certains déséquilibres. Il y a bien d’autres façons de profiter des bienfaits des plantes : on peut par exemple en extraire les essences… bientôt un atelier d’aromathérapie pour continuer cet apprentissage ?

Semaine des déchets : expositions et atelier / 20-23 novembre

Du 16 au 24 novembre avait lieu la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, centrée sur la prévention des déchets.

Dans ce contexte, plusieurs évènements étaient programmés à Colombes et en particulier à l’Agrocité et au RecycLab.

Au RecycLab, une petite exposition était proposée sur les thèmes du recyclage et de l’ecodesign. Les visiteurs ont notamment pu découvrir la description de plusieurs prototypes conçus dans le cadre de R-Urban, comme un prototype de chauffage au compost, ou encore la cartographie des déchets de la ville de Colombes potentiellement revalorisables dans l’unité du RecycLab.

A l’Agrocité, une seconde exposition s’intéressait aux problématiques du compostage et de l’agriculture biologique. Les principes et processus du compostage étaient exposés, invitant les visiteurs à découvrir ensuite la ferme à compost du Jardin. La seconde partie de l’exposition présentait différentes techniques utilisées dans l’agriculture biologique, ainsi qu’une description de la stratégie suivie dans la partie du Jardin dédiée au maraichage (biologique) expérimental. A nouveau, les visiteurs étaient invités à se rendre au Jardin pour observer et comprendre au contact du terrain.

« Economie locale »: vide grenier à l’Agrocité

Samedi 9 novembre, un vide grenier était organisé à l’Agrocité.

Cet évènement a été l’occasion de générer et tester différents types de microéconomies locales. Au delà des transactions générées par les participants du vide grenier, cet évènement a également accueilli d’autres initiatives. Par exemple, les confitures et les conserve fabriquées à partir des tomates vertes du jardin lors d’un atelier précédent ont pour partie été proposées à la vente. Cette vente a permis de tester le potentiel économique de ce type de transformation issue du Jardin de l’Agrocité. Par ailleurs, plusieurs habitantes venues présenter la veille leur projet d’agriculture urbaine développé dans le quartier de Rotterdam Schiebroek – Zuid ont animé un stand de nourriture préparée le matin même; leurs talents culinaires ont à nouveau connu un vif succès!

Bien plus qu’un grand débarras, le vide grenier de l’Agrocité a été appréhendé comme un moyen de générer et tester des flux économiques locaux, à partir de ressources locales. Plus qu’un évènement festif, le vide grenier est un moment d’expérimentation et d’apprentissage sur les visages que peut prendre l’économie locale à Colombes et à l’Agocité.

 

Conférence Microéconomies Locales – Eco-commun #8

Vendredi 8 novembre, le bâtiment de l’Agrocité a eu l’honneur d’accueillir un groupe d’habitantes de Rotterdam venu présenter leur projet d’agriculture urbaine situé dans le quartier de Schiebroek – Zuid.

Le projet d’agriculture urbaine du quartier de Schiebroek-Zuid est le fruit d’une collaboration entre Caroline Zeevat, designer de formation, les habitants du quartier, et le bailleur social Vestia. Le projet débute en 2011. Sur les photos du quartier à l’époque, on est alors marqué par les gros blocs d’immeubles séparés par de grandes pelouses anonymes. Avec ce projet, plusieurs jardins partagés se créent sur demande des habitants et pour leur propre usage, selon une logique de concertation avec les autres habitants du quartier. Les jardins ne se destinent pas seulement à la culture vivrière, on y trouve aussi différents espèces de fleurs qui contribuent à obtenir l’adhésion des résidents les plus réticents.

Progressivement, certaines habitantes décident de vendre leur production sur des marchés de Rotterdam. Outre la vente de produits bruts, les habitantes vendent également différents plats merveilleusement cuisinés à partir de leurs productions. Le succès est au rendez-vous. Les stands sont généralement entièrement vendus en quelques heures.

Après cette première initiative d’économie locale, les habitantes se fixent un nouveau défi. Plusieurs d’entre elles créent un restaurant où les ingrédients nécessaires à la cuisine proviennent de ces jardins partagés! Plus d’informations et de photos sur le projet sur le blog dédié : http://stadslandbouwschiebroek.blogspot.fr/

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A l’issue de cette présentation animée par Caroline Zeevat, les réactions et échanges ont été nombreux dans la salle, alors que plusieurs participants s’étaient donnés rendez-vous dans la cuisine de l’Agrocité pour préparer un repas collectif partagé par l’ensemble des participants et intervenants à l’issue de la rencontre.

Atelier « savoir-faire traditionnels »: tricot/ leçon n°2

Un mois après le premier atelier tricot, le groupe d’apprenties tricoteuses s’était à nouveau donné rendez-vous à l’Agrocité pour un second atelier.

Organisé par Daniela Dossi, designer en résidence, et encadré par Lyne, résidente du quartier, l’atelier a permis aux participantes de parfaire leurs connaissances en tricot. Ces deux ateliers ont été l’occasion d’un véritable transfert de savoir-faire traditionnel, le tricot, à l’heure où rares sont les personnes sachant encore manier deux aiguilles entre leurs mains. Ces ateliers sont aussi l’occasion de sensibiliser les participants à la production artisanale et à la valeur du travail manuel, tout ça dans une atmosphère conviviale et chaleureuse!

 

 

Atelier « savoirs du jardin »: l’univers des graines

De la graine… à la graine

Une grande partie des plantes potagères produisent en fin de saison leur graine. En effet à part les vivaces qui passent l’hiver et vivent plusieurs années, la plupart des plantes légumières et des fleurs sont annuelles ou bisannuelles et leur reproduction est sexuée. Elles doivent donc, pour perpétuer leur espèce, produire une graine qui contient en elle les réserves nécessaires à la naissance d’une future plante. Celle-ci germera au printemps suivant (ou bien plus tard…)!

Il est donc possible de récupérer d’année en année les graines de nos légumes et c’est d’ailleurs ce que faisaient et font encore certains paysans.

Cet atelier a été l’occasion de parler de la formation des graines et de quelques conseils pour produire ses propres graines : si l’on souhaite conserver une variété de légume spécifique, produire ses graines devient un véritable savoir-faire. Quelques sites internet et livres spécialisés permettent de savoir pour chaque légume, les précautions à prendre :

–       http://www.itab.asso.fr/publications/fichestechniques.php#6-fiches-semences

–       fiche pratique 9 : http://www.terre-humanisme.org/article54.html

–       Produire ses graines bio de Christian Boué aux éditions Terre vivante : http://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/175/jardin-bio/conseils-d-expert/458-produire-ses-graines-bio.htm

–       Les semences de Kokopelli de Dominique Guillet : https://kokopelli-semences.fr/les_semences_de_kokopelli

Cet atelier a aussi été l’occasion d’aborder le choix des graines que l’on va se procurer : trois grands types de graines coexistent :

-semences de ferme : graines récoltées d’année en année par les paysans mais à partir de semences sélectionnées par l’industrie semencière

-semences paysannes : graines sélectionnées et récoltées d’année en année par les paysans

-hybrides F1 : première génération d’un croisement de deux variétés distinctes de lignées pures

Les paysans ont de tout temps sélectionné les plantes qu’ils souhaitaient reproduire afin de conserver les caractéristiques de goût et de robustesse de leurs légumes. Ils ont permis de conserver une biodiversité importante au cours de siècles. L’industrie semencière a opéré de son côté des croisements génétiques dans le but également de développer et conserver des caractéristiques de certaines plantes jusqu’à créer les hybrides F1 : ces semences sont quasiment des clones et l’une de leurs limites est le frein à les ressemer: si l’on veut en semer chaque année, on est obligé d’en acheter chaque année, car leur reproduction aboutit à de grandes pertes de rendements (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hybride_F1).

Pour finir, nous avons évoqué la réglementation qui entoure la production et la vente de semences. Réglementation complexe et fortement critiquée puisqu’elle menace plusieurs droits des jardiniers et des paysans au profit de l’industrie semencière. Sous couvert de protéger le consommateur en légiférant la production et la vente de semences, la loi menace le droit des agriculteurs à réutiliser leurs semences et à échanger leurs semences, deux droits indispensables au maintien de la biodiversité et à la souveraineté alimentaire. http://www.semencespaysannes.org/communiques_de_presse_115.php

Mais les graines ne permettent pas uniquement de produire de nouveaux légumes… Elles nous nourrissent également ! Nous avons donc en fin d’atelier égrainé une grande quantité de tournesol afin de les faire sécher… et de les manger ! Mais nous n’avons pas oublié les oiseaux qui se nourrissent eux aussi de graines en hiver. Nous avons donc laissé une bonne quantité de tournesols en terre pour que les oiseaux viennent y picorer les graines.

Conférence Agriculture Urbaine et Habitat Coopératif -Eco-commun #6

Samedi prochain, rendez-vous au Recyclab pour une soirée consacrée à l’agriculture urbaine et à l’habitat coopératif!

Au programme de la soirée:

  • AGRICULTURE URBAINE À BERLIN / Prinzessingärten

17h00 – présentation et débat avec MARCO CLAUSEN, co-initiateur du projet Prinzessingärten,

sur un projet écologique et économique à Berlin.

  • HABITAT COOPÉRATIF EN EUROPE

17h45 – présentation et débat avec [ STEALTH ] et l’atelier d’architecture autogérée (AAA),

sur différents projets d’habitat coopératif réalisés en Europe

 

Informations pratiques:

Date et heure: samedi 19 otobre 2013 à 17h00

Lieu: Recyclab, 11 boulevard d’Achères à Colombes

Accès: 5 minutes à pied de la station de train « Le Stade » à Colombes; bus

Entrée libre

Atelier « savoirs du jardin »: confitures et conserves de tomates vertes

Fin de l’été… Le mildiou est arrivé sur les pieds de tomate à l’Agrocité.

Pour ne pas les perdre, nous avons effectué une grande récolte de tomates vertes avant qu’elles ne soient touchées par la maladie. Résultat: 18 kg de fruits récoltés!

En France, on utilise assez peu les tomates vertes, sauf en confitures. Dans d’autres pays, on en fait des conserves. A l’Agrocité, nous avons testé ces deux savoirs-faire:

Production finale: une cinquantaine de pots de confiture et une vingtaine de conserves.


Retrouvez les recettes des confitures et conserves de tomates vertes dans la section « Produits locaux » du site!

Atelier « savoir-faire traditionnels »: tricot/ leçon n°1

R-URBAN ARTISTES IN RESIDENCE 05 / DANIELA DOSSI 

« Qu’est-ce que le « tricot »? »

Telle fut la première question posée aux participants par le professeur Lyne en introduction de l’Atelier Tricot-débutants organisé à l’Agrocité. Ce samedi 6 octobre, une dizaine de participants s’étaient donnés rendez-vous pour explorer différentes matières (bobines de laine et coton) et aiguilles (n°4) mises à leur disposition. Lors de ce premier atelier, Lyne a expliqué les bases du tricot, en insistant sur le point mousse, grand classique du débutant..!

Voici une sélection de photos qui illustrent bien ce premier Atelier Tricot:

Photos: Master tricot Lyne explique les bases du tricot. Concentration dans la salle.

Les participants apprennent à tricoter tout en savourant un thé aux herbes du jardin!

Les débuts d'une écharpe réalisée par un des participants de l'atelier.

Le prochain cours de tricot aura lieu dimanche 3 novembre à 15h00. Si vous souhaitez y participer, merci de vous inscrire auprès de Lyne sur place à l’Agrocité ou par email à l’adresse suivante: dossi.pld@tiscali.it

Prix libre (l’argent récolté sera utilisé pour acheter le matériel nécessaire aux cours).

Le but de cette première série d’ateliers tricot pour débutants est de tricoter une écharpe et rédiger collectivement un manuel de tricot riche en détails et conseils sur les fils, les points et les techniques.